Exposition passée
Vue de l'exposition Les enfants de Saturne

La donation Agnès Rein au musée d’art contemporain de la Haute-Vienne marque une toute nouvelle étape dans le développement de la collection en permettant l’entrée de 85 œuvres. Cette donation réunit ainsi une pluralité de médiums et de langages artistiques (19 photographies et installations photographiques, 12 peintures, 7 Vidéo/films, 12 sculptures et 2 œuvres à protocole à réactiver in situ) depuis le début des années 1990 à aujourd’hui.

En regard des 3 grandes thématiques qui ont guidé les acquisitions depuis le début des années 1980, c’est ainsi 51 nouveaux artistes, majoritairement absents des collections françaises, qui rejoignent la collection du musée avec une ouverture plus particulière sur les scènes anglo-américaines et germaniques.

La réflexion sur l’image, qu’elle soit picturale, vidéo ou photographique, est prolongée au travers des œuvres photographiques de Richard Billigam, de l’artiste américaine Seton Smith ou des œuvres de Gillian Wearing. La grande thématique de l’imaginaire est complétée avec l’univers de la pop culture américaine de Marnie Weber et les compositions insolites de l’artiste allemande Gitte Schafer. L’influence du paysage dans la création contemporaine se voit renforcée avec l’installation de Peter coffin, les sculptures de Joe Scanlan ou de l’artiste allemande Christiane Löhr. Les questions des identités individuelles, collectives et du corps performé fortement représentées dans la collection sont également poursuivies avec les vidéos et photographies de Martine Syms, Noritoshi Hirakawa, Taysir Batniji et Kutlug Ataman.

L’exposition intitulée Les enfants de Saturne permettra de découvrir une première présentation de cette donation au sein des espaces du château de Rochechouart selon une ballade autour du motif saturnien entre les mythologies individuelles, l’imaginaire mélancolique et les tragédies du quotidien.

Cette exposition, ayant reçu le Label « Exposition d’intérêt national » du Ministère de la Culture, révèlera simultanément la dimension théorique et historique de Raoul Hausmann et le dévoilera en explorateur hors cadre unique, dionysiaque, singulier, inextricable et irréductible brouilleur de pistes, malgré son isolement à Limoges.